Lundi 14 mars 2016

Après un coucher tardif où il aura fallu veiller au bon retour de tous, faire la vaisselle avant le départ de Joanna ce matin 7h30, sortir les poubelles, voici le départ vers le sud-est pour la visite d'un expéditeur de homards (et autres crustacés) à Eyemouth : Collin and Son's.


L'entreprise travaille essentiellement pour l'exportation (à 80%) et seulement 20 % sont revendus au Royaume Uni. Un bien pour nous, Français...
Elle se fournit auprès de gros pêcheurs qui utilisent des filets (hélas pas toujours respectueux des fonds marins) mais aussi elle affrète également trois bateaux de sa propriété dont elle se porte garante.
Nul n'est besoin d'aller bien loin au large ; les homards alternent entre la côte (pour la saison de reproduction, printemps-été) et le large. Les conditions de météo peuvent influer aussi.

Local des arrivages ; contrôle qualité. Homards vivants obligatoires et vérifications de taille et de masse.

C'est un peu le creux actuellement, mais attendez de voir les semaines à venir.


Homards, certes mais pas que... Des crabes aussi, mais aussi des étrilles,


à destination de... Vendée ! (On me parlera encore de cette merveilleuse région productrice de ses "propres" fruits de mer ! Ben, voyons !).



Puis c'est le nettoyage pour tout le monde pendant 24h, histoire de bien vider les intestins.


Je parle évidemment des homards.


Remarquez les élastiques, ce n'est pas pour la décoration, c'est pour préserver les homards eux-mêmes, les humains et les machines.


Ensuite, tout ce beau monde est installé en bac individuel pour les plus gros (par quatre pour les plus petits) avec approvisionnement continu en eau de mer. Design local du process.


Les plus gros homards ne sont pas les plus demandés. L'idéal, c'est une masse de 450g.







Mais rien ne se perd.


Et puis service des expéditions, conditionnement avec glace dans des bacs en polystyrène.
Pour la France, direction Boulogne sur Mer (ça me dit quelque chose) et Roscoff .


Petit plus de l'entreprise, une écloserie dédiée à la la récupération des œufs et leur incubation à des fins de réintroduction dans la mer.



Les bassins sont conçus pour créer un mouvement de flux continu qui invite les petits homards, quand il y en a, à ne pas se pincer les uns les autres (cannibalisme primaire en fait), trop occupés à se stabiliser dans ce mouvement perpétuel.


Trêve !

Il est midi. Allons manger dans un bon Fish and Chips à Dunbar.

La route est très pittoresque et le brouillard du matin s'est levé.





Voici le "fish" ("Cod", c'est à dire de la morue) préparé avec une pâte à friture (batter) et les "chips" (frites)...


Petit retour à Edimbourg..

Les Meadows...


Tiens, c'est déjà la sortie de l'école ?


Et puis, Romain et Valentin m'invitent à leur entraînement de rugby.

On prend le bus et...


Nous voici sur un terrain historique : le terrain qui a connu le premier match international officiel (certes entre l'Ecosse et l'Angleterre, mais c'est déjà de l'International à vrai dire) de l'histoire du rugby.


Certains ont une drôle de façon de s'entraîner. Regardez plutôt en bas à gauche, dans quel objet le portable -qui diffuse la musique- est positionné : oui, oui, c'est un verre de bière !


On me propose de tenter un shoot...


Je m'y colle,


  mais je ne préfère pas vous montrer la fin.
Les meilleurs, c'est eux :








Sur le retour, un petit arrêt au pub avec l'entraîneur. Le pub sera le Mathers, non loin du Waldorf qui lui se trouve situé sur le site de l'ancienne gare d'Edimbourg. Aussi, à ses origines, Mathers accueillait-il de nombreux cheminots.



 Le tout est resté dans son jus.





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